Dans cet article, nous explorerons en détail le millésime des titres-restaurant, en mettant en lumière les différentes modalités de fonctionnement, les avantages pour les entreprises, les implications fiscales, ainsi que l'impact de la dématérialisation sur cette pratique.
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Sommaire
Les titres restaurant, également connus sous le nom de tickets resto, sont des avantages sociaux largement répandus dans le monde professionnel. Pour les employeurs, il est important de comprendre le fonctionnement de ces titres et leurs implications légales afin d’offrir des avantages attractifs à leurs salariés tout en respectant les obligations réglementaires.
Le titre restaurant, sous ses différentes formes, représente un avantage non négligeable pour les salariés et un levier de fidélisation pour les employeurs.
Actuellement, trois formats de titres restaurant coexistent sur le marché : les chèques papiers, les cartes de paiement et les titres 100% dématérialisés en Smart Payment.
Cette diversité offre aux entreprises et aux salariés des options adaptées à leurs besoins et à leur mode de vie. Cependant, avec l'annonce de la ministre Olivia Grégoire en octobre dernier, la dématérialisation du titre restaurant deviendra définitive d'ici 2026, mettant fin à l'utilisation des chèques papiers. Cette transition vers le tout numérique offre de nombreux avantages, notamment en termes de praticité et de flexibilité.
En optant pour des titres 100% dématérialisés, comme ceux proposés par May, les entreprises offrent à leurs salariés une solution moderne et efficace. Grâce à cette technologie, les employés peuvent payer directement avec leur carte personnelle dans n'importe quel établissement éligible, les dépenses sont ensuite automatiquement identifiées et remboursées.
Les avantages du titre restaurant pour l’entreprise sont nombreux. En effet, ces titres de paiement ne sont pas seulement bénéfiques pour les salariés, ils offrent également des bénéfices significatifs aux employeurs tant en termes de gestion administrative que sur le plan financier.
D'abord, du côté de la gestion, l'utilisation des titres-restaurant simplifie les processus pour les salariés et les ressources humaines. En éliminant la nécessité de collecter et de traiter les justificatifs de paiement, les employés peuvent consacrer plus de temps à leurs tâches professionnelles. De même, les départements RH bénéficient d'une réduction de la charge administrative liée à la gestion des remboursements, ce qui leur permet de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.
En ce qui concerne les avantages financiers, l’impact du ticket restaurant sur vos impôts est non négligeable. Les titres-restaurants bénéficient d'une exonération de cotisations sociales pour les employeurs jusqu'à un certain montant par titre. Actuellement, la part de l'employeur dans les titres-restaurant est exonérée jusqu'à 7,18 € par titre. Au-delà de ce montant, la contribution est réintégrée dans l’assiette de calcul des cotisations sociales.
Cette exonération permet aux entreprises d'économiser sur les charges sociales, tout en offrant à leurs employés un avantage apprécié. De plus, en optimisant les avantages sociaux, les entreprises renforcent leur attractivité en tant qu'employeurs et contribuent à la satisfaction et à la fidélisation de leur personnel.
Les titres-restaurant représentent donc bien plus qu'un simple avantage pour les salariés ; ils constituent également un outil stratégique pour les entreprises.
Il est indispensable de connaître les règles du code du travail pour le ticket restaurant pour garantir la conformité de sa politique d'avantages sociaux.
Tout d'abord, notez que les titres restaurant ne sont pas obligatoires pour les employeurs. Cependant, s'ils décident d'en proposer à leurs salariés, ils doivent respecter certaines conditions. Leur attribution doit concerner l'ensemble du personnel, quel que soit le type de contrat : CDI, CDD, intérim, stage, temps-partiel, mais aussi les salariés en alternances, à conditions qu'ils ne soient pas à l'école.
Afin d’attribuer un ticket restaurant à un dirigeant, ce dernier doit être actionnaire minoritaire ou égalitaire. C’est-à-dire qu’il doit détenir au maximum 50% des parts de l’entreprise. Il doit également avoir un contrat de travail différent de celui de sa fonction de gérant.
De même, si vous proposez un service de restauration sur place à vos salariés, le cumul cantine et ticket restaurant est généralement interdit. Cette mesure vise à éviter une double subvention pour le même repas.
La participation de l'employeur aux titres-restaurant est également encadrée par la loi. Celui-ci doit prendre en charge une partie du coût des titres, généralement de 50 à 60 % de leur valeur, le reste étant à la charge du salarié.
L'utilisation des titres-restaurants est régie par certaines conditions et limites qui visent à encadrer leur utilisation de manière équitable et conforme à la législation en vigueur.
Tout d'abord, les titres-restaurant peuvent être utilisés pour régler les dépenses alimentaires pendant les jours ouvrables travaillés, c'est-à-dire du lundi au vendredi, hors week-ends et jours fériés, sauf si le salarié travaille ces jours-là. Le plafond du titre restaurant est fixé à 25 € par jour, ce qui signifie que les salariés ne peuvent pas dépasser ce montant lorsqu'ils utilisent leurs titres-restaurant pour régler leurs repas.
De même, la quantité de titres restaurant mois dépend du nombre de jours travaillés. Si un salarié travaille 5 jours par semaine, il peut avoir droit à 20 titres par mois.
Par ailleurs, ces titres ne sont valables que dans le département du lieu de travail, ou dans les départements limitrophes. Si le salarié est amené à faire des déplacements professionnels, l’employeur peut lui octroyer des titres restaurant valables en dehors de ces limites géographiques.
Il est important de souligner que les titres-restaurants sont destinés à un usage strictement personnel. Ils ne doivent donc pas être partagés avec des membres de la famille ou des tiers. Cette restriction vise à garantir que les avantages sociaux offerts par les titres-restaurant profitent exclusivement aux salariés bénéficiaires.
En ce qui concerne le millésime des titres restaurant, il dépend du format utilisé. Les titres papier sont valables jusqu'au 31 janvier de l'année suivante, tandis que les titres numériques sont valables jusqu'au 28 ou 29 février de l'année suivante, en fonction des années bissextiles.
Pour les titres en format papier, l'année d'émission est généralement indiquée sur chaque billet. Ainsi, le salarié peut vérifier la validité de son titre directement sur le billet.
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